dimanche 1 avril 2012

Piraterie

La frégate Aconit intercepte 10 pirates


La frégate Aconit à proximité du bateau-mère intercepté par l'équipe de visite
crédits : MARINE NATIONALE

02/04/2012

Intégrées à l'EU-NAVFOR, force navale européenne déployée au large de la corne d'Afrique dans le cadre de l'opération Atlante de lutte contre la piraterie, l'Aconit a intercepté le 27 mars un groupe de pirates. La frégate française est intervenue après l'attaque, la veille, d'un pétrolier immatriculé à Hong Kong. Quatre hommes, à bord d'un esquif, avaient tenté de prendre le navire. Mais ce dernier avait une équipe de protection embarquée à son bord, qui a riposté aux tirs des pirates et repoussé l'assaut. Alertée, l'EU-NAVFOR, également connue sous le nom de Task Force 465, a fait intervenir l'Aconit, qui était alors le bâtiment le plus proche. Environ 400 milles séparaient toutefois la frégate du pétrolier. En attendant son arrivée, un avion de surveillance maritime luxembourgeois a été dépêché sur zone afin de localiser l'esquif. Celui-ci a été repéré dans la journée du 26 mars. Il était alors remorqué par une baleinière, utilisée par les pirates comme bateau-mère. Guidée par les informations fournies par l'appareil luxembourgeois, l'Aconit a surpris les pirates le lendemain matin. La frégate a d'abord envoyé son hélicoptère Panther reconnaître la zone et repérer les embarcations suspectes. « Avant que l'équipe de visite de la frégate aborde la baleinière, les pirates coulent le skiff ainsi que le matériel d'assaut. A bord de la baleinière, l'équipe de visite trouve dix pirates qui sont transférés sur l'Aconit. Deux d'entre sont légèrement blessés, probablement le résultat de leur tentative d'attaque la veille. Ils sont pris en charge par le service médical du bord. En l'absence de preuves probantes, les pirates sont relâchés, mais leur groupe est désormais inopérant faute de skiff et d'armes », explique l'Etat-major des Armées. Après cette interception, l'Aconit a repris ses patrouilles au profit de l'opération Atalante.


Interception du bateau-mère (© : MARINE NATIONALE)

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